Dans le silence accablant de ma première nuit à Sass Mack, un village sérère inconnu, j’ai ressenti l’écho de l’incertitude et de la peur résonner dans chaque recoin sombre. Tout était nouveau et étrange, et l’inconnu était une mer tumultueuse dans laquelle je me suis plongée avec audace et peur. La nourriture, la langue, l’état d’esprit, tout a été un choc culturel d’une ampleur inimaginable.
Les larmes, silencieuses compagnes de cette nuit, ont tracé des lignes de solitude et de tristesse sur mon visage. Avais-je fait le bon choix en m’engageant dans cette aventure ? Les doutes ont étreint mon cœur dans l’obscurité de l’inconnu.
Au creux de cette nuit, j’étais submergée d’émotions, pleurant les larmes de l’incertitude. Mon choix de m’aventurer dans ce village était remis en question, laissant place à une tempête de doutes. Venant de la vie citadine à Dakar, la perspective de vivre dans ce coin du monde semblait démesurée. Les différences culturelles et linguistiques semblaient être des abysses infranchissables. Était-ce au-dessus de mes forces ?
Pourtant, au-delà des larmes et des doutes, une lueur d’espoir a émergé. Cette expérience, loin d’être un fardeau, était une opportunité de croissance, une aventure unique où la peur se transforme en force.
À l’aube, je me suis rendu compte que ma mission de bénévolat, bien que semée d’embûches, était un chemin de découverte. Malgré l’inconnu oppressant, j’ai trouvé en moi la force de continuer. Une équipe dynamique et rigoureuse m’a entourée, m’encourageant à développer mes compétences en leadership et à dépasser mes limites.
La découverte de ce village à la fois terrifiant et magnifique a été guidée par les larmes de la première nuit. Des habitants extraordinaires sont apparus avec un cœur généreux et une hospitalité sans limites. Ces personnes ont éliminé la solitude de mon existence et m’ont ouvert les portes de leurs traditions en m’invitant à partager leur vie.
Certes, l’idée de rester 10 mois dans ce village m’a d’abord été irrésistible. En tant que citadine, l’environnement rural était une toile blanche sur laquelle j’avais du mal à trouver mes repères. Cependant, grâce au soutien indéfectible des membres du personnel de CORPSAFRICA/Sénégal, j’ai surmonté mes peurs et j’ai appris à danser au rythme de la vie rurale.
CORPSAFRICA/Sénégal, une étoile dans les ténèbres de l’inconnu, a illuminé mon chemin. Grâce à cette organisation, je me suis immergée dans une nouvelle communauté, j’ai découvert son âme et j’ai contribué à son développement.
Je suis reconnaissante envers CorpsAfrica/Senegal pour cette opportunité unique. Mon immersion dans cette communauté a ouvert les yeux sur les réalités de mon pays, m’offrant une nouvelle perspective sur le service et le développement communautaire. C’est un voyage parsemé de larmes, mais chaque goutte a nourri la fleur de la découverte et de la croissance.