• Volunteer Stories

My Disability, My Strength

Written by CorpsAfrica/Senegal Volunteer Ms. Ndeye Awa Gueye

Hello everyone, I apologize for my long absence from blogging, it was beyond my control.
Now I come back with one that could be interesting. Happy reading!!

Of the population of 13 million people that make up Senegal, 800,000 people with disabilities were identified. This is clear from the reports available to the General Directorate of Social Action (DGAS).
According to the reports, 262,080 people live with a motor impairment (32.76%), 132 000 people are visually impaired (16.60%). Deaf, albinos, the mentally ill, lepers, and victims of mines constitute 50.64% of the disabled population- about 405,000 people.
The reports also indicated that “these people with disabilities are particularly affected by poverty, which further accentuates the difficulties in their economic integration, access to basic social services, the violation of their rights and lack of access to a decent life.”

These difficulties, among others, are “characterized by chronic hunger, disease, inadequate financial resources, poor access to clean water, health care, education, essential medicines, electricity, sanitation, communication and transportation “(Ndar infos.com)
This is what ends up happening in Senegal, the majority of disabled people are forced to extend their hands to feed themselves, a practice that exposes them often to huge risks, especially women.

At Baba-Garage, it is an entirely different atmosphere. I am surprised that this is one of the rare places where you do not see disabled people or children roaming the streets begging.
In this village, disabled people managed to organize a well-structured organization and perform different activities such as sewing, dyeing, hand embroidery, small business etc. of course with the support of some credible people. Thus, by their efforts, these disabled individuals were able to get a donation from the Africa Earth Association for the construction of a training center consisting of:

  • A sewing workshop
  • A haberdashery
  • A store for dyeing

However, despite their efforts and choice of work instead of begging, the disabled of Baba-Garage face many difficulties. According to Ms. Thimbane SARR, president of the association, the main difficulties of the disabled are:

  • Displacement: To come to the center or attend meetings is the ultimate hassle. They are forced to take horse carriages because they have no motor carriages or any that can resist sand and are easy to move. These modes of transportation are risky because the people who assist them in climbing the carriages could accidentally hurt them because they are not trained to handle disabled individuals.
  • Lacks of devices: For the deaf/mutes who are the majority in the association, hearing aids that are placed in the ears can help them distinguish sounds to avoid certain dangers.
  • Maintenance and Monitoring: As seen in the pictures, the center severely lacks maintenance and equipment as well as qualified instructors for training.
  • Flow and diversification: they face problems in selling their products due to the lack of marketing, which meant that the small business of the haberdashery doesn’t run anymore because the products were not diversified.

In sum, the disabled of Baba-Garage are brave, ambitious people committed to stand against begging and encourage the idea that you should never extend your hand.
And as a CorpsAfrica Volunteer in the area, I see this initiative as one to highly encourage, so hats off to all the disabled people in my village!

Disabled people are our people, let’s help them feel better !!!

Version orginiale en français 

Bonjour tout le monde, excusez-moi de mon long absence dans les blogs, c’était indépendant de ma volonté.
Maintenant je vous reviens avec un qui pourrait être intéressant. Bonne lecture !!!

Mon handicap, ma force

Sur la population de 13 millions d’habitants que compte le Sénégal, 800 000 personnes en situation de handicap ont été recensées. C’est ce qui ressort des rapports disponibles à la Direction générale de l’action sociale (Dgas).
Selon lesdits rapports, 262 080 personnes vivent avec une déficience motrice (soit 32,76%), 132 000 personnes ont une déficience visuelle (16,60%). Les sourds, les albinos, les malades mentaux, les lépreux, les victimes de mines, constituent 50,64% de cette population handicapée soit environ 405 000 personnes.
Ces rapports ont aussi indiqué que «ces personnes handicapées sont particulièrement touchées par la pauvreté qui accentue davantage les difficultés dans leur intégration économique, l’accès aux services sociaux de base, la violation de leurs droits et l’inaccessibilité à une vie décente».
Ces difficultés sont entre autres “caractérisés par la faim chronique, la maladie, la faiblesse des ressources financières, le faible accès à l’eau potable, aux soins de santé, à l’éducation, aux médicaments essentiels, à l’électricité, à l’assainissement, à la communication et au transport” (Ndar infos.com)
C’est d’ailleurs ce qui fait qu’au Sénégal, la majeure partie des personnes handicapés se voient obligées de tendre la main pour avoir de quoi mettre sous la dent ; une pratique qui les exposent souvent à d’énormes risques surtout les femmes.

A Baba-Garage, c’est une atmosphère tout autre. Je suis étonnée de voir que c’est un des rares localités où tu ne vois pas des personnes handicapés ou d’enfants talibés sillonnent les rues pour mendier.
Dans ce village, les personnes handicapés ont réussi à s’organiser dans une association bien structurée et font différentes activités telles que la couture, la teinture, la broderie à la main, le petit commerce etc. avec bien sûr l’appui de certaines personnes valides. Ainsi, de par leurs efforts, ces handicapés ont pu obtenir un don de la part de l’Association Terre d’Afrique pour la construction d’un centre de formation composé de :

  • Un atelier de couture
  • Une mercerie
  • Un magasin pour la teinture

Toutefois, malgré leurs efforts et leur choix de travailler au lieu de tendre la main les handicapés de Baba-garage  sont confrontés à beaucoup de difficultés. En effet, selon Mme Thimbane SARR, présidente de l’association, les principales difficultés de ces handicapés restent :

  • Le déplacement : pour venir au centre ou participer à des rencontres, c’est le calvaire total. Ils sont obligés de prendre des charrettes parce qu’ils n’ont pas de charriots motorisés ou qui pourront résister au sable et faciles à déplacer. Cela comporte des risques dans la mesure où les personnes qui les aident à monter sur les charrettes peuvent les faire mal car ne maitrisant pas certains handicaps.
  • Manques d’appareils : pour les Sourds-muets qui sont majoritaires dans l’association, les appareils auditifs qu’on monte dans les oreilles les aideraient à distinguer les bruits pour éviter certains dangers.
  • Entretien et suivi : comme on peut le voir sur les photos, le centre manque gravement d’entretien et de matériels ainsi que des moniteurs qualifiés  pour le coaching.
  • Ecoulement et diversification : ils sont confrontés à des problèmes pour écouler leurs produits à cause du déplacement ce qui fait que le petit commerce de la mercerie même ne marche plus car les produits n’étaient plus diversifiés.

En somme, les handicapés de Baba-Garage sont de braves gens déterminés qui sont contre la mendicité et qui encouragent l’idée qu’il ne faut jamais tendre la main.
Et en tant que volontaire de CorpsAfrica dans la zone, je vois que cette initiative est à encourager, donc chapeau bas à vous les handicapés de mon village.

Les handicapés sont des nôtres, aidons les à se sentir mieux !!!

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