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“Mlomp, un village pas commes les autres”

Impressionnée par la richesse de la culture locale, la solidarité, l’entraide des membres de la communauté ainsi que la beauté et la diversité des paysages, Mlomp est tout simplement un village pas comme les autres.

Créé en 1650, Mlomp est un village avec un charme remarquable et une architecture authentique.

Maisons en banco (argile) à deux étages dont le concept a été créé par un tireur d’élite sénégalais de la Seconde Guerre mondiale qui s’est inspiré des bâtiments français modernes de l’époque.

Situé en Basse Casamance à 36 km à l’ouest de Bignona au nord de Thionck Essyl et au Sud de Kartiack, Mlomp est un village du Sénégal avec plus de 3678 habitants à nos jours. C’est le chef-lieu de la commune de Mlomp (Bignona) dans l’arrondissement de Tendouck, le département de Bignona et la région de Ziguinchor.

Le village de Mlomp est composé de 4 quartiers et 13 sous-quartiers.

Mlomp avec le village d’Ediamath constitue une commune.

Les différents villages de la Commune présentent les caractéristiques éco-géographiques suivantes :

Les bas-fonds présentent des sols argileux et où se pratique la riziculture.

Les pentes sont des zones intermédiaires entre le plateau et les basses terres, au bout desquelles commencent les établissements humains. Ces zones sont particulièrement adaptées au maraîchage, à la création de pépinières de riz et à la riziculture de montagne.
Les plateaux, à sols sablo-argileux, où se rencontrent les établissements humains et les formations forestières. Ces zones sont surtout exploitées en culture d’arachide, de mil, de maïs, de sorgho, en arboriculture, etc.
De telles caractéristiques ne permettent pas de différencier les points de convergence humaine, d’autant plus qu’ils sont tous situés au niveau du plateau. Ainsi, les deux villages de la Commune ont été considérés comme des zones lors de la réalisation du diagnostic. Il s’agit des éléments suivants :
Zone Mlomp ;
Zone Ediamath ;
En effet, chacun de ces deux villages peut constituer un pôle de développement socio-économique, le seul critère qui a permis de les établir en zones, est leur éloignement car séparés en deux par la Commune de Thionck-Essyl, du moment que les activités socio-économiques, le niveau de développement des villages sont pratiquement les mêmes.
Le 29 octobre 2011, Mamadou Diallo Diatta est élu comme chef du village de Mlomp au suffrage. Il est épaulé par des délégués de quartiers pour mieux appliquer la politique de l’Etat au niveau local.
Ils sont les suivants
Amadou Yoro Diatta (Boundia)

Idrissa Sambou (Etamaya)

Yaya Sambou (Balokir)

Landing Sano Diedhiou (Kawaguir)

Par ailleurs, la principale activité socio-économique de la commune est l’agriculture. La quasi-totalité des actifs sont des agriculteurs et/ou sont engagés dans d’autres activités. L’agriculture pluviale est le type dominant. Le riz, le maïs, le mil, etc. sont les principales spéculations vivrières cultivées. Tandis que pour les autres cultures, l’arachide y est la seule culture de rente pratiquée.

De toutes les cultures, le riz est la principale activité des villages de la commune. Elle est pratiquée dans de très vastes rizières dont dispose la Commune, elle représente environ 80% de la production agricole de la commune. Cette culture est confrontée à un problème de salinité des sols car les rizières se trouvant très proches du bras de mer, est exposée à l’avancée de la langue saline.

La disponibilité de terres arables

La commune a assez de terres arables pour permettre à l’agriculture qui reste toujours extensive, de nourrir toute sa population. Les populations sont obligées de prêter à d’autres paysans qui viennent des autres contrées de la région. Malgré tout, les rizières sont sous exploitées.

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