D’origine mauresque, elle est née à Samba Dia, village de la commune de Fimela situé à 18 km de l’Océan Atlantique, département de Fatick, région de Fatick. Ses études primaires et secondaires se sont déroulées dans son village natal. A l’époque, son village ne disposait pas de lycée, alors après avoir obtenu son BFEM, elle part poursuivre ses études au lycée Demba Diop de Mbour. Elle a obtenu son baccalauréat scientifique à l’Ecole Privée Sankoré de Saint Louis. Par la suite, elle a été admise à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar pour étudier les sciences économiques et de gestion. Niana DAHER est titulaire d’un diplôme en Analyse Economique avec une spécialisation en Economie Rurale et Politiques Agricoles. Elle est également titulaire d’un diplôme d’Horticulture du CFPH (Centre de Formation Professionnelle Horticole) de Cambérène. Elle parle couramment le wolof et le français et comprend le sérère et le bambara ainsi qu’un peu d’anglais. Elle a débuté son parcours professionnel au RAFMEP (Réseau des Associations de Femmes Micro-Entrepreneurs de Pout) en tant que stagiaire dans leur exploitation. Ses principales responsabilités comprenaient l’installation d’un système d’irrigation goutte à goutte, le désherbage, la transplantation de diverses cultures telles que le piment, l’aubergine amère, l’oignon et le poivron, la gestion d’une serre à piment depuis la préparation du sol jusqu’au repiquage, la supervision des travailleurs quotidiens, ainsi que la récolte et l’entretien de la pépinière. . Par la suite, elle collabore avec l’ANSD (Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie) en tant qu’enquêteuse pour le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5). Sa mission était de collecter les données des ménages, de traiter ces informations sur une tablette grâce au logiciel CSEntry, puis de les transmettre au coordinateur et superviseur de sa zone. Elle a participé aux formations du projet « Développement des compétences en innovation agricole pour l’employabilité des jeunes générations en Afrique de l’Ouest (DIANGA) », thème : Panification à base de céréales locales qui se sont tenues à l’ITA de Dakar financé par la CEDEAO. Elle est également membre fondateur et trésorière de l’ADER/Sénégal, une association à but non lucratif d’économistes ruraux dont la vision est un monde rural prospère et autonome. Niana DAHER voit CorpsAfrica comme une véritable école de formation qui offre aux jeunes africains la possibilité d’explorer le monde professionnel tout en apportant leur contribution à la communauté. Pour elle, économiste rurale, CorpsAfrica représente une opportunité considérable de mettre en pratique ses connaissances et ses compétences au profit de la communauté, pour avoir un impact positif et durable.